Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 13 : Nouvelle réimpression du livre et envoi

Nous sommes désormais en fin août et je reçois enfin les nouveaux livres pour lesquels j’ai tant d’espoir…

Je me mets à regarder dans les cartons et j’en vois des bien imprimés et non abîmés, je me dis « super cette fois c’est la bonne »…tu parles !

Plus je plonge dans les cartons, plus je me rends compte qu’ils sont affreusement abîmés car l’imprimeur ne les a pas protégé…Je n’en peux plus, je suis à bout !
Chloé me dit de compter ceux qui sont bons à envoyer aux Jiaozi ayant précommandé et ceux qui sont abîmés. Sur 450 livres, 210 livres étaient abîmés…

Presque la moitié…

Je décide d’envoyer sans plus attendre les guides aux Jiaozi ayant participé à la cagnotte et de rappeler pour la énième fois BiMot Culture.

La première fois, BiMot Culture me disait que l’erreur était humaine donc ok j’ai décidé de passer outre car c’est vrai et là ils me disaient qu’ils avaient l’habitude de passer avec cet imprimeur et que ça ne leur été jamais arrivé. Ok le coup du hasard peut arriver mais ça n’avance en rien le fait que je me retrouve avec tous ces livres abîmés.
Sachant que les 450 livres de la première commande sont toujours chez moi et que ça me fait l’équivalent de 8 cartons de livres dont je ne peux rien faire dans mon petit T2 !

BiMot Culture me dit d’essayer de trouver un imprimeur dans mon secteur car au moins je pourrais aller voir directement l’impression etc… Problème, le prix risque de ne pas être le même.

Mais les livres arrivent dans vos mains et c’est le principal.

Suite au prochain épisode

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 12 : Impression et envoi

Notre travail était fait, c’était maintenant à l’imprimeur de faire son travail.

C’était un imprimeur en ligne, d’où le prix attractif, localisé en Allemagne.

Un jour, je reçois enfin le n° de suivi des livres en juillet! Joie dans mon coeur !

Le livreur DPD m’appelle et me dit qu’il est en bas de chez moi. Bizarre…je descends et je ne vois personne. Je rappelle le livreur et lui dit que je ne le vois pas. Il me parle d’une longue route avec une pente. Chez moi, il n’y a pas de longue route et pas de pente. Et là il me dit qu’il est au 470…Ca a été livré à Montpellier alors que j’avais envoyé ma nouvelle adresse à BiMot Culture…

Ni une, ni deux, je dis au livreur que je ne suis plus du tout dans l’Hérault mais dans les Alpes-Maritimes ! Il me dit qu’il va essayer de faire livrer les cartons à mon nouvelle appartement mais qu’il est pas sûr de pouvoir le faire.

Après plusieurs appels à DPD, ils m’ont dit que les colis étaient retournés à l’expéditeur car seul celui qui a fait la commande de livraison peut la modifier. J’ai envoyé un message à BiMot, assez agacée, leur disant qu’ils auraient pu revoir l’adresse avec moi car cela faisait 7 mois que j’avais changé d’adresse. Au final, les colis sont retournés en Allemagne et m’ont été renvoyé avec ma nouvelle adresse dans la foulée.


Puis ils arrivent enfin chez moi en début août, je venais à peine de me faire opérer.
Une fois dans l’appartement, je m’empresse de vous faire un live pour vivre ce moment avec vous ! Le moment de la première fois où j’ai le livre dans les mains ! Je fais mon live toute contente et une fois terminée, je file au bureau pour commencer les dédicaces et les envois.
Je m’y mets et je me rends compte d’un problème. Un problème de taille.

C’était inadmissible !

J’étais dégoutée ! L’excitation est devenue de la colère !


J’ai envoyé un message à BiMot pour qu’ils envoient directement un message à l’imprimeur en leur disant que c’était inadmissible et qu’ils devaient faire quelque chose.
Finalement, l’imprimeur a proposé de refaire la couverture et de me faire une réduction sur une prochaine commande de marque-pages ou autres. Vous imaginez bien que j’ai refusé l’offre au vu de la situation.
Du coup, ils devaient envoyer de nouveau un transporteur chercher les colis pour les renvoyer et me les envoyer avec une nouvelle couverture…

Le transporteur n’est jamais repassé… J’ai dû attendre plusieurs fois, ainsi que certains de mes proches lorsque j’étais absente, toute une journée pour un transporteur qui n’est jamais venu… BiMot Culture m’a ensuite proposé de les emmener moi-même au bureau de poste. Mais vous imaginez ? Moi et Panda porter à bout de bras 5 cartons pleins de 450 livres ! Tout ça alors qu’un transporteur a été payé pour faire ce travail !
J’ai refusé. Du coup, l’imprimeur a décidé de me réimprimer l’intégralité des livres. Nous sommes en mi-août.

Entretemps, je reçois des messages de certains Jiaozi me demandant légitimement où se trouvait leur livre. Certains ont même envoyé un message à Kiss Kiss Bank Bank qui m’a demandé de prouver que je n’avais pas fraudé ! J’étais déjà en stress mais alors là c’était le ponpom !
Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas de gaieté de coeur que j’ai dû vous faire attendre mais il était impossible de vous envoyer des livres qui semblait tout droit sorti de chez Cash Converter !

La suite au prochain épisode

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 11 : La mise en page

Viens le moment que l’on attend toujours avec impatience : la mise en page !

Là c’était au tour de BiMot Culture de travailler et moi d’attendre impatiemment le résultat, jusqu’au jour où il est arrivé… J’aimais beaucoup cette couleur rouge qui ne faisait pas rouge traditionnel et kitsch (malgré que je l’aime beaucoup) et pas non plus trop claire.

Mais l’intérieur n’était pas vraiment ce que j’attendais…

Chose que j’ai oublié de mentionner (ou peut-être que je l’ai mentionné et que j’ai oublié) : ce livre lors du crowdfunding devait contenir 250 pages et être tiré en 500 exemplaires mais il y a eu un hic. Le problème est qu’entre le moment du devis (décembre) et la fin de la campagne (mi-mars), le prix du papier avait augmenté et que j’ai dû revoir mes chiffres à la baisse dû au budget. J’ai donc fini avec un livre de 180 pages et 450 exemplaires. Ca peut sembler rien du tout vu comme ça mais ça changeait beaucoup de choses.

Faire tenir un livre de 250 pages sur 180 c’était chaud. Donc à la base, toute la mise en page devait être en colonne « journal » (tout en longueur dans des petites colonnes). Pour les endroits touristiques, ça ne me dérangeait guère car la plupart des guides sont comme ça mais ce n’était absolument pas ce que je voulais pour la partie culturelle. J’ai donc dû forcer au près de BiMot Culture pour le faire alors qu’ils semblaient pour eux que ce n’était pas possible avec le peu de pages. J’ai dû revoir aussi certaines couleurs, notamment pour les encarts « conseils », car Chloé pensait que ça faisait trop de couleurs et qu’on devait s’en tenir à la palette choisie avec la couverture. Au final, BiMot Culture a dit qu’il était mieux de garder les couleurs pour mettre en avant ces parties et qu’elles passaient bien avec la palette de couleurs que comportaient les illustrations de Zhao En.

Par la suite, la mise en page a donné lieu a de nombreux couacs que j’ai dû revoir et malheureusement certains se trouvent encore dans le livre malgré ma correction. Et quand on arrive à la énième relecture du livre, je dois vous avouer que les yeux n’étaient plus en face des trous.

Bon maintenant que tout ce fastidieux travail est fait, rendez-vous à l’impression et l’envoi des livres !

Suite au prochain épisode !

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 10 : La relecture

On s’en était arrêtés à la cagnotte participative qui, selon vous, pourrait être le plus gros du travail…faux !
On y arrivait enfin, au plus compliqué.

Déjà il a fallu tout relire et replacer les illustrations aux bons endroits pour commencer le travail de mise en page.
Je n’avais pas les moyens d’engager un service de relecture expert alors Chloé s’est proposé de bon coeur pour cette tâche au combien…chiante !
Par la suite, j’ai dû revoir beaucoup de choses ! Orthographe, tournures de phrases, grammaire, sens de la phrase, ajout d’éléments et le plus chiant de tout : mettre le pinyin ainsi que les tons ! Chloé pensait que c’était mieux pour les apprenants en mandarin et je l’ai fait pour vous avec beaucoup d’amour ! Toutes ces heures passés à chercher dans les dictionnaires, à m’embêter la vie avec les caractères spéciaux de mon ordinateur T___T .

Ensuite, Chloé n’étant pas disponible pour la deuxième relecture, j’ai donc dû le faire moi-même avec une envie « folle » de relire mon livre pour la 46967e fois. Et c’est pour ça que vous lisez des coquilles dans le livre.

Je tiens à m’excuser mais sachez que nous avons fait tout notre possible et avons mis tout notre coeur pour vous offrir un livre agréable à lire et surtout que c’est un travail à part entière qui n’est malheureusement pas le notre.

La suite au prochain épisode…

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 9 : La cagnotte participative

Comme je vous l’ai dit, n’ayant les finances nécessaires à la réalisation du projet, j’ai dû faire une cagnotte participative.

Il y a beaucoup de sites de cagnottes participatives. Pour Jiaozimen, j’étais sur Ulule mais pour le livre je cherchais premièrement un site qui ne prenait pas trop de commission (car il faut bien qu’ils se rémunèrent) et de deux un site qui soutiendrait l’auto-édition. C’est comme ça que je suis tombée sur Kiss Kiss Bank Bank, que je ne recommande pas mais ça j’y reviendrai plus tard.

Une fois avoir rempli tout ce qui était nécessaire (descriptif du projet, contreparties, montant à atteindre, délai de la cagnotte), c’est ainsi que ma cagnotte a été lancée le 03 janvier 2022. Après l’avoir repartagé sur Instagram, vous avez été 23 Jiaozi à précommander le jour même. C’était incroyable de voir à quel point ce projet vous intéressait, votre soutien et vos repartages !

Je rappelle les contreparties pour ceux qui n’avaient pas eu vent de la cagnotte :

  • Un petit don
  • Un guide
  • Un guide + votre nom dans les remerciements
  • Un guide + une illustration au format A5 au choix (Tianzifang, Pudong, Le Bund)
  • Un guide + votre personnage dans le livre dans un paysage au choix (Tianzifang, Pudong, Le Bund, Disneyland Shanghai, Zhujiajiao)
  • Un guide + votre personnage dans le livre dans un paysage au choix (Tianzifang, Pudong, Le Bund, Disneyland Shanghai, Zhujiajiao) + une illustration au format A5 au choix (Tianzifang, Pudong, Le Bund)
  • Un guide remis en main propre avec un goûter à Atelier Mi avec moi

J’ai beaucoup appuyé sur le fait que mon guide était unique, mais nous avons décidé de le rendre encore plus unique en permettant aux Jiaozi de pouvoir se retrouver dans le livre avec une illustration d’eux ! C’est quelque chose que l’on a jamais vu dans un guide touristique

La fin de la cagnotte a sonné le 3 mars et vous avez été 196 Jiaozi à participer, 174 guides ont été vendus et 7743€ ont été récoltés !



De plus, la cagnotte s’est retrouvée plusieurs fois en avant dans la page de Kiss Kiss Bank Bank !



Je ne vous remercierai jamais assez d’avoir permis à ce rêve de devenir réalité et d’avoir cru en ce projet.
Ce projet ce n’est pas que le mien, c’est le notre et je suis si honorée que nous ayons pu faire cela tous ensemble les Jiaozi ! Si on m’avait dit en 2016 qu’on allait en arriver là, je n’y aurais jamais cru !

Et alors, comment s’est déroulé la suite ?

Suite au prochain épisode !

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 8 : L’auto-édition et l’illustrateur

Vous l’aurez compris, nous n’avons pas eu d’autres choix que de penser à l’auto-édition.

Au début, je pensais faire publier mon livre par Amazon (oui c’est possible mais je ne me souviens plus du processus) sauf qu’il n’aurait été disponible que sur Amazon, ce que je ne voulais pas, et que j’avais peur également du rendu du livre. J’ai déjà vu des livres illustrés imprimés par Amazon et c’est pas la folie, un roman ça passe mais pas le reste.

Je me suis renseignée sur comment faire une auto-édition mais c’était vraiment compliqué et je n’y comprenais rien du tout. Petit rappel de la date : juillet 2021. Puis, j’ai pensé à Muyang. Muyang ne travaillait plus pour les Editions Fei mais avait crée sa propre agence littéraire « BiMot Culture » et elle m’avait dit qu’ils proposaient l’auto-édition.

Source : BiMot Culture


Ca tombe bien, Muyang et moi devions reparler du projet en 2019 et maintenant elle peut m’aider à faire de l’auto-édition. Muyang était très emballée de participer au projet. De plus, je lui avais parlé de mon manque d’illustrations malgré le projet et elle m’a envoyé un media kit avec les différents artistes qu’elle représentait. Aussitôt vu, je suis tombée amoureuse du style de celui qui deviendra le futur illustrateur du livre : Yang Zhao En.

J’adorais la manière dont Zhao En dépeignait les atmosphères, les quartiers, ce côté un peu onirique et doux. On ne peut pas dire que Shanghai soit douce mais on y trouve également cette atmosphère si on veut bien se laisser bercer par la ville. J’ai eu la chance que Zhao En soit également intéresser par mon projet et veuille bien collaborer avec moi.

Source : BiMot Culture


Muyang pouvait s’occuper de l’auto-édition (ISBN, enregistrement à la BNF) ainsi que de l’impression des livres et Zhao En pouvait faire les illustrations. Mais bien évidemment le devis arriva aussi et cela demandait pas mal d’argent : 7600€ pour être exacte. Problème : je n’avais pas cet argent. Fallait-il annuler le projet ?

Heureusement depuis quelques années, les cagnottes participatives (crowdfunding en anglais) permettent à beaucoup de personnes de réaliser leurs rêves. Comment cela s’est passé ?

Suite au prochain épisode !

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 7 : Les maisons d’éditions

Livre : écrit; illustrations : toujours en cours; agence et chargée de projet : on a…mais pour sortir un livre c’est quand même mieux d’avoir une maison d’édition.

Chloé a fait une petite présentation de mon livre et moi en béton en le faisant tout beau et en y ajoutant quelques parties du livres ainsi que les illustrations que nous avions à disposition. Comme je vous l’ai dit précédemment, malheureusement les Editions Fei ce n’était pas possible. Nous avons donc tenté d’autres maisons d’éditions ouvert aux manuscrits sur la Chine et aux illustrations.

Elytis, l’Asiathèque, HongFei…Malheureusement aucune ne nous a répondu, d’autres nous ont demandé le manuscrit complet mais, comme je vous le disais, Chitimimi n’avait pas fini les illustrations et sans ça il était impossible de proposer le manuscrit. C’était la raison pour laquelle Chitimimi n’avait plus pu participer au projet.

La seule nous ayant répondu positivement était Nanika, que je remercie encore. Malheureusement pour moi, la trame de mon livre ne correspondait pas totalement à la maison d’édition (mention de lieux touristiques et autres) qui était intéressée par le projet uniquement si je remaniais tout le livre. Le livre n’aurait pas fait partie de leur série « Quelque chose de… » mais d’un autre type de format.

Source : Editions Nanika


C’était une proposition alléchante car j’apprécie beaucoup la maison mais j’avais une idée de mon guide dans ma tête et je ne voulais pas le transformer en autre chose. Je craignais que le guide fasse partie de la collection « Mangeurs de ville » que je n’apprécie pas spécialement. C’était très dur de dire non à une si belle opportunité mais quand on a une vision de son projet il est difficile de le voir autrement.

Je sais également que les maisons d’éditions intéressées par la Chine sont peu nombreuses car, qu’on le veuille ou non, la Chine se vend moins bien que le Japon et la Corée du Sud.

Sans maison d’édition, il est compliqué de sortir un livre. Compliqué mais pas impossible car il reste la possibilité de l’auto-édition, solution que nous avons finalement choisi.

Mais comment avons-nous fait ?

Réponse au prochain épisode !

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 6 : L’arrivée de Chloé de Rendez-vous France Chine

Un tournant dans le projet du livre et mes projets en général : l’arrivée de Chloé de Rendez-vous France Chine.

Source : Rendez-vous France Chine


Nous voici désormais en 2021. Le livre est au point mort. L’écriture est terminée, les illustrations sont en cours de création mais pas de maisons d’édition et surtout je ne croyais pas du tout en la faisabilité du projet ! Je le faisais limite « pour le fun si jamais un jour ça arrive à sortir » !

En février/mars 2021, je reçois un message Instagram de Chloé me demandant s’il était possible d’organiser un appel téléphonique pour parler de Rendez-vous France Chine et de mes possibles projets. Cet appel a duré un peu plus de 3h ! Pour moi qui déteste les appels, cette conversation fut la plus fluide de ma vie ! Chloé m’a parlé de son agence Rendez-vous France Chine qui est en parfaite alignement avec ma vision des choses : une volonté de faire découvrir la vraie culture chinoise en France et de participer à la création de projet qui ont ce même but. Chloé a été mon phare dans l’obscurité ! Elle était si enthousiaste pour ce livre en me disant qu’il fallait le sortir, qu’avec le confinement et l’impossibilité d’aller en Chine cela mettrait du baume au coeur des amateurs de Chine, que l’idée était innovante…Bref elle m’a mis un coup de boost !

Source : Rendez-vous France Chine

J’ai eu par la suite la chance d’être nommée Ambassadrice de l’agence et je suis incroyablement honorée de pouvoir être accompagnée par une personne aussi prévenante, à l’écoute et par une agence qui partage mes valeurs.

Source : Rendez-vous France Chine



Mais en plus du coup de boost, cela a permis également que le projet quitte la case du « rêve » et avance pour aller sur la case « envisageable » !

Dis-nous en plus, Krys !

La suite au prochain épisode…

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 5 : Les recettes

Moi qui vous parlait d’oublier des choses, justement j’avais oublié de vous parler de la guest-star de mon livre : Peibei du compte Instagram « Je goûte la Chine » !

J’ai découvert Peibei en fin 2019 ou début 2020 il me semble. C’est fou, même si on rencontre des gens via Instagram, c’est comme si on les avait toujours connu en vrai ! J’avais déjà fait certaines de ses recettes qui sont devenus des incontournables chez les Panda même après tout ce temps (les oeufs au thé, la courge spaghetti, le tofu à l’ail).

Comme je vous l’ai dit, je voulais que ce livre soit unique et que l’on y trouve la vraie culture de la ville. Shanghai en l’occurence pour ce livre. On ne peut parler de culture chinoise sans parler de cuisine car la cuisine chinoise possède tant de culture ! Elle continue de la faire vivre à travers les gens qui la prépare et la savoure.

Pourquoi avoir choisi Peibei ? Peibei est une Shanghaienne et je voulais un local pour faire découvrir la cuisine de sa ville. De plus, j’ai déjà fait nombre de ses recettes, elles sont très simples à faire, et le plus important pour moi : j’y trouve le goût de la cuisine chinoise authentique. Je suis peut-être une mégère mais je n’aime pas la cuisine fusion et la cuisine remasterisée au goût occidental donc ces critères étaient indispensables pour moi. Peibei cochait toutes les cases et je me suis dis bingo il faut que je lui propose de collaborer pour le livre : et elle a dit oui ! J’ai donc demandé à Peibei deux recettes typiquement shanghaiennes, une pour les personnes qui mangent de la viande et une autre qui pourrait être compatibles avec le régime végane. Et c’est comme ça que Peibei nous a sorti deux recettes pour le livre !

Je ne vous dévoilerai pas le contenu des recettes afin que vous ayez la bonne surprise en voyant le livre !

Grâce à Peibei, j’ai eu de la chance de sortir un livre encore plus unique ! Merci Peibei !

Mais où est Chloé ?

Suite au prochain épisode !

Le Shanghai d’Une Occidentale en Chine partie 4 : Les illustrations

Je vous parlais de mon guide qui, contrairement aux autres, contient des illustrations.

Alors ce n’était pas un carnet de voyage car le contenu était bien trop rigoureux pour en être un et surtout…je suis nulle en dessin. Quand j’étais plus jeune, je dessinais beaucoup mais surtout des « dessins animés » et encore ! Il me fallait donc quelqu’un qui puisse être mes mains pour le dessin et mon cerveau pour mes souvenirs.

Une chose était sûre : je voulais que cette personne soit Chinoise. C’était non-négociable. Je voulais la vision d’un local, quelqu’un qui voulait faire découvrir la beauté de sa culture, qui sache décrypter ce qu’en tant qu’Occidentale je ne pouvais décrypter et soutenir un artiste chinois.

En 2019, je parlais depuis quelques temps avec Chitimimi Comics à qui j’avais demandé ma banderole de blog pour signaler mon retour en France.

Chitimimi était dans la même situation que moi : une Chinoise qui ne fait pas partie de la diaspora, qui s’est mariée avec un Français, qui vivait en France et qui tentait de montrer les différences culturelles de sa vie de tous les jours en tant que couple franco-chinois. J’aimais beaucoup la gentillesse de Chitimimi, son style et ce que faisait ressortir ses comics. Une sincère amitié s’est crée et nous avons par la suite beaucoup collaborer pour Jiaozimen.

Mais l’un des gros projets que nous avions ensemble c’était ce livre. Je voulais Chitimimi pour ce livre car notre collaboration fonctionnait très bien et je voulais lui offrir cette possibilité de faire découvrir l’étendu de son talent.

Au début, Chitimimi avait beaucoup avancé malgré le fait que je lui demandais également des illustrations pour Jiaozimen en même temps. Malheureusement, comme je vous l’ai dit dans le précédent article, le confinement a réussi à certains (comme pour moi) et d’autres ne l’ont pas supporté ce qui fut le cas de Chitimimi. Nous étions en Juin 2020 et j’avais laissé un peu de temps à Chitimimi pour qu’elle puisse se remettre. Nous avions le temps. Mais en février 2021, Chloé de Rendez-vous France Chine est arrivée (vous la retrouverez dans les prochains épisodes) et nous avons voulu faire avancer le projet en le proposant à différentes maisons d’éditions. Nous étions en juin/juillet 2021. Le problème était que les maisons d’éditions nous demandaient les manuscrits complets (je reviendrais également là-dessus) et que proposer un guide illustré sans les illustrations était compliqué.
Plutôt que de rendre l’atmosphère tendue, surtout dans le cadre d’une amitié, et de ne pas penser à la santé mentale de Chitimimi, nous avons décidé d’arrêter la collaboration.
Aucune des illustrations de Chitimimi est présente dans le guide à mon grand regret mais cela n’a en rien entâché notre amitié et j’espère que tout coeur que nous aurons l’occasion de faire un projet livre ensemble.

L’une des illustrations de Chitimimi pour le guide

Et alors les illustrations ?

Suite au prochain épisode !